Au pavillon de l'arsenal s'est clos une exposition sur les nouveaux bâtiments de logements à Paris. Des mètres de planches de dessins présentaient les projets en étude pour Paris. On a essayé de découvrir des permanences et les nouveaux tics à la mode dans la composition de ceux-ci, couleurs acides et formes molles.
J'ai pinné et répinné.
Je suis allée au théâtre. Les liaisons dangereuses mis en scène par John Malkovich au théâtre de l'atelier vers Abesses.
John Malkovich avait lui même joué le Vicomte de Valmont en l'élevant au niveau du sublime, il met cette fois en scène des acteurs très jeunes.
Je n'ai pas trop accroché, l'humour est un peu lourdo, les acteurs peu crédibles à mon goût.
J'ai trouvé l'occupation de la scène, les décors et les costumes astucieux mais mon ami complétement blasé, au comble de l'ennui a grincé des dents.
Il n'empêche, au deuxième acte le ressort dramatique se tend, les blagues douteuses disparaissent. On se retrouve animé par la magie du théâtre et l'érudition des échanges épistolaires mis en scène.
Mon ami m'a expliqué que le roman de Pierre Choderlos de Laclos traitait du sujet de la transmission de la petite vérole. Madame de Merteuil, porteuse de la maladie, tourmentée par la jalousie élabore un stratagème pour contaminer son ex-amant.
La pièce suggère en pointillé cette hypothèse. Lors de la scène finale, Madame de Merteuil se démaquille laissant apparaître son visage à nu, la lettre lu par Azolan, extraite du roman, évoque son destin et sa fuite rongée par la maladie.
ET je n'ai pas lu de livre, je ne suis pas allée au cinéma et je n'ai pas beaucoup avancé dans mes différents travaux ...
Je ferais mieux la semaine prochaine !
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