jeudi 3 mai 2012

New Job, génération Y


Après une période de quelques mois consacrée au développement de quelques projets personnels, je reprends du service avec un nouveau travail.
Nouveau CDD de quatre mois.
J'ai commencé ma vie professionnelle dans un climat euphorique, je me suis installée à Londres, j'y ai travaillé très vite. Deux années passées là-bas, premiers salaires, découverte des codes du travail, des collègues de bureau et de la routine des horaires.
Puis il y a eu la crise, un licenciement éconnomique et un retour en France.
Depuis j’alterne les CDD dans les agences parisiennes, je suis de la génération Y. Celle qu'on dit libre et volatile pour ne pas dire précaire et indécise.
Un Y qui se définit comme une postérité à la génération X.
Aujourd'hui j'ai fait mon deuil d'un contrat stable, j'aménage mes périodes de travail en me gardant des temps de latence propice à mes projets perso.
A 29 ans je n'ai jamais travaillé plus de 12 mois dans la même structure, une liberté qui n'a pas tout le temps été un choix mais qui finalement me convient.
J'ai l'impression d'appartenir à ce temps qui efface peu à peu le rythme de mes aînés, l'effacement progressif du salariat remplacé par une instabilité du travail rémunéré (mission, CDD, stage, reconversion)...




2 commentaires:

  1. Ha, je sais ce que c'est tiens. Je sors des études, et je me retrouve donc ballotté de boulots en boulots. (et de missions freelance en missions.)

    Je suis bien d'accord du coup sur le "génération précaire" plus que "libre". Mais courage, on va y arriver. :D

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  2. Un billet fort intéressant et qui remet les pendules à l'heure au sujet des étiquettes.
    Bon courage,
    Nathalie

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